Aurais-je la force un jour de choisir,
De pouvoir être bien
De ne plus souffrir
De me lever le matin
Sans vouloir mourir,
De vivre pleinement ma journée,
Sans douter une seule fois de ma présence
Dans ce monde incompréhensible
Que de malheur et de souffrances
Jusqu'a ce que je me décide
De m'ouvir les poignets
Pour voir défiler ma vie
Voir couler ce sang,
Remplit de douleur
Et enfin partir
Rentrer dans ce monde
Sans lumière,
Sans souffrances
Que du noir.
Ne plus rien ressentir
Dormir que dormir.
Je ne mérite pas de souffrir
Et pourtant, je n'arrête pas.
Je voudrais tant mourir,
Pour oublier tout ça
Mais mon âme tourmentée
Ne pourra jamais oublier
Toute cette mélancolie
Ressentie en une seule nuit
La douleur me poursuit
Où que j'aille elle est là
Le jour et la nuit
Elle ne me quitte pas